mercredi 2 avril 2008

L’interface graphique

Ce type d’interface homme machine s’oppose à l’interface en ligne de commande (en anglais CLI pour Command Line Interface) comme MS-DOS. Les parties les plus typiques de ce type d’environnement sont le pointeur de souris, les fenêtres, le bureau, les icônes. De plus, des contrôles graphiques sont utilisés pour interagir avec l’utilisateur : les boutons, les menus, les barres de défilement. Cette interaction homme machine s’élabore que ce soit dans les interfaces graphiques ou en ligne de commande par le « Shell ». Un dispositif de pointage est nécessaire au bon fonctionnement d’une interface graphique. Cet environnement rend accessible et convivial un ordinateur .
L’interface graphique représente la partie visible du système d’exploitation, ce qui explique qu’à chaque évolution majeure de son système d’exploitation, les fabricants de systèmes d’exploitation font évoluer également l’interface graphique donnant ainsi son identité à chaque génération de ses systèmes d’exploitation.
L’interface graphique est séparée du noyau. Il est ainsi possible dans certains systèmes d’exploitation de changer ou de personnaliser son environnement graphique (certaines distributions Linux ne possèdent même pas d’environnement graphique de base). L’interface de Windows XP est cependant également modifiable grâce à certains programmes annexes, cette fonctionnalité n’étant pas incluse par défaut.
La plupart des systèmes d’exploitation sont pourvus d’une interface graphique, conviviale, simple d’utilisation à tel point qu’utiliser un ordinateur personnel ne demande plus de compétences informatiques. Les systèmes d’exploitation tels que Windows et Macintosh intègrent des outils système qui gèrent l’interface graphique nommés le GUI (comme Graphical User Interface) ainsi que des utilitaires de gestion de fichiers et de configuration du système. Ces fonctions sont communément considérées comme faisant naturellement partie de tout système d’exploitation, ce qui n’est pas forcément le cas comme le montrent certaines versions GNU/Linux ou de BSD. Certains système d’exploitation tel OpenBSD n’incluent pas d’interface graphique par défaut pour des raisons de rapidité ou de sécurité.
Les systèmes d’exploitation gèrent de plus en plus l’interface graphique de manière vectorielle (la carte graphique est chargée de l’affichage 2D comme 3D). Ces interfaces permettent de tirer profit des progrès réalisés ces dix dernières années dans les puces 3D. Le premier système à intégrer une interface vectorielle fut Mac OS X 10.2 avec un moteur graphique Quartz. En 2007, l’interface 3D la plus développée est Compiz-fusion, développée conjointement par les créateurs de Compiz et de Beryl, son dérivé (fork), fonctionnant sur des systèmes GNU/Linux. La dernière version du système d’exploitation Windows, Vista (2007) intègre également un bureau avec une interface 3D du nom d’Aero.

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