mercredi 2 avril 2008

Liaison série RS-232


Liaison série RS-232

Le mot (octet) à transmettre est envoyé bit par bit (poids faible en premier) par l’émetteur, vers le récepteur qui le reconstitue.
La vitesse de transmission de l’émetteur doit être identique à la vitesse d’acquisition du récepteur. Cette vitesse est exprimée en
BAUDS (un baud correspond à un bit / seconde, dans notre cas). Il existe différentes vitesses normalisées : 9600, 4800, 2400, 1200… bauds.
La communication peut se faire dans les deux sens (duplex), soit émission d’abord, puis réception ensuite (half-duplex), soit émission et réception simultanées (full-duplex).
La transmission étant du type asynchrone (pas d'horloge commune entre l’émetteur et le récepteur), des bits supplémentaires sont indispensables au fonctionnement : bit de début de mot (start), bit(s) de fin de mot (stop).
D’autre part, l’utilisation éventuelle d’un bit de parité, permet la détection d’erreurs dans la transmission.
Les liaisons du type
EIA-422 et EIA-485 sont dérivées de la RS-232.
Pour en savoir plus…
[1]
Les signaux (animation Flash) [2]
Voir aussi Bus EIB

Bus série versus bus parallèle

A priori l'idée d'utiliser un bus parallèle semble plus efficace : un bus série, transmettant les bits d'informations un par un, peut-il être plus rapide qu'un bus parallèle les transmettant 32 par 32 ?
Les bus parallèles sont limités en cadence par des difficultés techniques et physiques. À des fréquences de fonctionnement élevées les bus parallèles produisent plus d'interférences électromagnétiques qu'un bus série ce qui perturbe la qualité des signaux électriques transmis jusqu'à les rendre inutilisables.

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